Discours prononcé lors de la remise du prix
Article de la Dépêche du Midi




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Monsieur le préfet,
Monsieur le président,
Monsieur le secrétaire perpétuel,
Monsieur le secrétaire général,
Madame le maire,
Mesdames et Messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs les académiciens,
Mesdames, Messieurs, chers amis

Aujourd’hui, en recevant le prix de peinture Renée Aspe, je tiens à vous dire toute la joie et la fierté qui sont les miennes car, comme a dit Camus, « tout homme, et à plus forte raison, tout artiste, désire être reconnu ». La peinture, c'est ma vie, une longue histoire que les mots de Kandinsky dans son livre « du spirituel dans l’art » illustrent parfaitement « Son œil doit être dirigé vers sa vie intérieure et son oreille tendue vers la voix de la nécessité intérieure ».
Je m’adresse à vous, membres de l’académie du Languedoc pour vous exprimer ma gratitude profonde pour l’honneur que vous me faites.
Je m’adresse à vous tous pour dire l’importance des nombreuses et diverses rencontres sur mon parcours, l’enrichissement personnel qu’elles m’ont apportées.
D’abord la rencontre avec celles et ceux qui ont croisés mon chemin et qui le croisent encore, amateurs et professionnels de l’Art, amis et proches, donc certains sont ici ce soir auprès de moi.
Ensuite, la rencontre à l’école municipale des Beaux–Arts d’un homme donc j’ai la joie et la fierté de suivre la trace puisqu’il a été lui-même honoré par ce prix il y a une vingtaine d’année, peintre toulousain, enseignant dont la générosité me donna l’espoir du possible et qui fut pour moi un guide, un passeur : M. Daniel Schintone.
Enfin, la rencontre, voici 27 ans, d’un homme à qui j’ai dit oui pour le meilleur et pour le pire, quelques temps après dans cette même salle : Gilles, mon mari, rayon de soleil qui éclaire mon chemin avec James notre fils.
En parlant de ces rencontres sur mon chemin, j’ai voulu mettre l’accent sur le fait que l’artiste ne peut être pour moi un être solitaire, centré sur lui même, ayant une réjouissance solitaire mais qu’il est, au contraire, solidaire des autres, ayant le devoir de comprendre le monde qui l’entoure, à l’écoute de ce qui est la nourriture essentielle de sa création. Le monde, multitude des individualités intérieures répond à l’artiste quand celui-ci lui parle par son œuvre.


Toulouse, le 20 février 2007.

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